La luminosité joue à la fois sur notre humeur, notre bien-être et notre santé mentale. Chez les travailleurs, elle influe également sur leurs performances. En évoluant dans des bureaux bien éclairés, ils seront plus motivés et efficaces. La lumière joue en effet sur leur confort visuel tout en agissant sur la production de sérotonine, l’hormone du bonheur.

Les textes qui encadrent l’illumination des locaux professionnels

Les règles à respecter en matière d’éclairage d’un environnement de travail sont énoncées dans la norme NBN EN 12464-1. Chaque employeur doit s’y conformer afin de garantir la sécurité de ses salariés: une luminosité optimale les aide à repérer les obstacles et à les éviter.

Bon à savoir : cette norme est également d’application pour l’éclairage dans les écoles et spécifiquement dans les classes d’écoles où les élèves ne doivent pas non plus souffrir d’un manque de lumière. La qualité de la lumière environnante est essentielle pour le confort des étudiants et spécifiquement à hauteur du plan de travail c’est-à-dire de la table sur laquelle ils étudient ou travaillent. Cette norme prévoit de disposer sur cette zone ce que l’on va appeler un niveau d’éclairement de 500 lx (lire lux).

Une lumière suffisante leur apportera par ailleurs un bon confort visuel afin qu’ils ne se fatiguent pas les yeux. Elle leur permettra également de réaliser leurs tâches avec précision. Elle influe beaucoup sur l’atmosphère des bureaux, des salles de réunion, des classes ou des open-space.

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Optimiser la luminosité dans les bureaux

Chaque plan de travail se doit d’être bien éclairé dans le but de préserver l’acuité visuelle du salarié. C’est également grâce à une bonne luminosité qu’il percevra parfaitement les contrastes et les reliefs. La notion d’éclairement est ainsi importante afin de définir la quantité de lumière à diffuser sur chaque surface.

Pendant les journées ensoleillées, par exemple, cette intensité lumineuse peut atteindre jusqu’à 10 000 lux. Bien sûr, on n’aura pas besoin d’une telle intensité dans un bureau ou un autre espace de travail.  Voici quelques exemples de valeurs idéales pour chaque zone :

  • entre 500 et 700 lux pour un poste informatique
  • 1 000 lux pour tout espace de montage où une certaine précision est exigée
  • 500 lux pour les paillasses de laboratoire

Un éclairement de 100 lux est suffisant pour les zones de passage comme le couloir, les escaliers. Cet apport lumineux doit être bien dosé, un sous-éclairage risquant de stresser et de mettre les usagers mal à l’aise, tandis qu’une luminosité trop puissante peut causer leur éblouissement.

Une bonne restitution des couleurs joue également sur le confort visuel du travailleur. Dans les bureaux, la norme veut que l’indice de rendu des couleurs soit le plus proche possible de 100, qui est la valeur maximale.

Eblouissement et notion d’UGR

L’UGR de quoi s’agit-il ?

L’UGR (Unified Glare Rating) est une méthode qui sert à évaluer le degré d’éblouissement de l’usager. Il s’agit d’une formule de la CIE 117-1995, qui permet de calculer un niveau d’éblouissement, pour un type de luminaire dans un environnement donné. Le calcul compare le contraste de luminance entre l’environnement et les luminaires : plus le contraste est important, plus l’usager est ébloui et donc plus l’UGR est élevé.

L’UGR est donc une notion relative à l’environnement d’installation du luminaire.

Exemple 1 : Un utilisateur sera plus ébloui s’il se trouve  dans une pièce sombre avec un seul luminaire que si la lumière est plus uniformément répartie.

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Exemple 2 : Pour deux pièces dont les dimensions et l’implantation des luminaires sont identiques, l’UGR sera plus élevé si les murs sont noirs que si les murs sont blanc.

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L’UGR en pratique pour vos projets d’éclairage

Cas n°1 : Choix du luminaire sur la base de sa fiche technique

Toutes les fiches techniques de RODALIGHT présentent un UGR comparatif. Vous pouvez ainsi sélectionner le bon luminaire pour votre projet directement à partir de sa fiche technique.

Cas n°2 : Choix du luminaire sur la base d’une étude DIALUX

N’hésitez pas à contacter RODALIGHT pour toute demande d’une étude DIALUX, qui vous permettra de vérifier l’UGR en tous points demandés.

Privilégier la lumière naturelle

Idéalement, on privilégiera la lumière du jour dans chaque environnement de travail, parce qu’elle donne plus d’énergie aux employés et soutient leur productivité. Des études révèlent également qu’elle favorise leur dynamisme et leur concentration.

Notons néanmoins que la lumière naturelle fluctue dans la journée et au fil des saisons. Il est donc indispensable de la combiner avec des éclairages artificiels.

Bien choisir la température de couleur

La température de couleur agit sur l’atmosphère qui règne dans un bureau ou sur un plateau ouvert.

La lumière blanc neutre

La lumière blanc neutre, ayant une température comprise entre 4000°K et 4500 °K, donnera  un éclairage plutôt frais et blanc clair. Certaines personnes trouveront que cette teinte restitue une lumière naturelle. D’autres, par contre, trouveront que c’est plutôt 5000°K qui correspond à de la lumière naturelle. D’autres personnes encore trouveront que 5000K ressemble plus à de la lumière du jour un rien bleuté.

Il est important de comprendre que dans ces perceptions, personne n’a tort ! Chacun a sa propre perception. C’est pour ces raisons que RODALIGHT intervient et vous aide à voir , choisir et définir la température de couleur qui vous convient le mieux. Cela, grâce à un grand choix d’appareils de test qui aident à  visualiser réellement à quoi ressemble la lumière .

Le blanc chaud

Le blanc chaud (dont la température oscille entre 2000  °K et 2700 °K) possède des reflets jaune-orangé. Il permet principalement de composer une ambiance conviviale dans les petits bureaux et dans les espaces bien-être. Le blanc daylight (de 5000 K à 6500k ) se distingue par ses reflets bleutés.

Un  poste nécessitant un éclairement de 500 lux pourra être  illuminé par une lampe émettant une lumière blanc chaud clair (3000k) ou blanc neutre (4000k). Il n’y a  donc pas de meilleure teinte, ce sera un choix plus personnel. Nous vous aiderons à prendre la meilleure décision. Une lumière neutre ou froide sera aussi projetée dans une grande salle nécessitant d’une puissante luminosité comme un laboratoire ou un entrepôt.

Associer source de lumière directe et indirecte

L’éclairage indirect est apporté par les plafonniers et les suspensions. Son objectif est de diffuser une lumière globale et uniforme dans une pièce. Il supprime les zones d’ombre et ne produit pas d’éblouissement. Sa luminosité doit vous permettre de lire vos documents, de travailler sur écran et de circuler confortablement. En optant pour des lampes dimmables, il vous sera possible d’intensifier ou de réduire leur éclat en fonction de vos besoins.

La lumière directe est dirigée vers un objet ou un endroit spécifique. Elle peut être produite par des éclairages d’appoint comme la lampe de bureau ou la lampe-loupe de bijoutier. Elle permet de bien distinguer les détails et ainsi de travailler avec aisance.

D’une manière générale, la lumière directe formera 10 à 20 % de l’ambiance lumineuse d’un bureau contre 80 à 90 % pour la lumière indirecte.

Les luminaires à utiliser

La création d’un bon système lumineux dépend de plusieurs facteurs comme :

  • le coefficient de réflexion des parois
  • la surface à éclairer
  • le mobilier

C’est en étudiant ces critères et en considérant la décoration intérieure de votre espace de travail que l’on choisira ses luminaires. Ces derniers seront à la fois fonctionnels et esthétiques, aussi, pourront être installés :

  • des plafonniers et des dalles panel LED
  • des spots fluocompacts encastrables
  • des appliques murales
  • des lampadaires de sol

Pour conclure, de nombreux paramètres entrent en jeu pour l’élaboration d’un système d’éclairage efficace afin de soutenir la performance et la satisfaction des travailleurs. Un spécialiste comme Rodalight évaluera le coefficient de réflexion lumineuse des murs, des baies vitrées et des meubles, il étudiera l’orientation des pièces et déterminera en conséquence les tâches à réaliser.

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